Communiqué
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L’OIM aide les victimes de traite à rentrer chez elles depuis les pays de l’UE

L’OIM aide les victimes de traite à rentrer chez elles depuis les pays de l’UE

Française - Le bureau de l’OIM en France a lancé un projet visant à aider 130 personnes victimes de traite ayant décidé de rentrer volontairement dans leur pays d’origine en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

Le projet CARE (Approche Coordonnée pour la réinsertion des victimes de traite) vise à évaluer les besoins de 260 personnes victimes de traite qui envisagent de rentrer volontairement depuis l’Autriche, l’Espagne, la France, le Portugal et le Royaume-Uni.

Sur ces 260 victimes identifiées, l’OIM aidera 130 bénéficiaires ayant décidé de rentrer volontairement chez eux en leur fournissant une aide flexible et sur-mesure avant le départ et à l’arrivée (accueil à l’aéroport, hébergement sécurisé, bilan de santé et transport jusqu’à leur destination finale), ainsi qu’une aide à la réinsertion.

L’aide à la réinsertion comprend entre autres : des soins médicaux, un hébergement temporaire, la prise en charge des enfants, des formations professionnelles ainsi que des activités génératrices de revenus tels que des formations et stages professionnels, la création de petites entreprises, et d’autres types d’aide à la réintégration en fonction des besoins individuels.

D’après le rapport 2013 d’EUROSTAT sur la traite des êtres humains, les Etats membres de l’Union européenne faisaient état de 9 528 victimes de traite en 2010. Le nombre réel est cependant probablement bien plus élevé.

“Les personnes victimes de traite subissent des traitements cruels et inhumains. Les auteurs de ces crimes odieux exploitent leur vulnérabilité. Les personnes souhaitant rentrer dans leur pays d’origine franchiraient le pas si elles en avaient l’opportunité et bénéficiaient d’un accompagnement approprié, réduisant ainsi les risques d’être à nouveau victimes de traite. Le soutien que le projet CARE peut leur apporter, grâce à son programme d’aide à la réinsertion, contribue à répondre à leurs besoins et à les soutenir dans leur prise de décision », déclare Nazanine Nozarian, coordinatrice du projet.

Le projet CARE est principalement financé sur 24 mois par le Fonds européen pour le retour et cofinancé par le Ministère des affaires étrangères français, le Ministère des affaires étrangères britannique et le Ministère de l’intérieur autrichien. Le Service du renseignement criminel autrichien, la Commission portugaise pour la citoyenneté et l’égalité des sexes et le Bureau du Procureur général espagnol soutiennent également ce projet. 

Le projet CARE a été officiellement lancé la semaine dernière à Paris lors d’une réunion suivie par les représentants des pays participants, à savoir l’Autriche, l’Espagne, la France, le Portugal et le Royaume-Uni.

Pour plus d’information, veuillez contacter

Nazanine Nozarian
coordinatrice du projet CARE
OIM Paris
Tel: +33140440684
Email: nnozarian@iom.int